Emplacement et excursions autour du
Messara Bay

Le Village Vori est situé entre les contreforts de la montagne Psiloritis à l'Ouest, les Montagnes d'Asterousia à l'Est et la longue baie au Sud de la Crète avec des plages comme Komos, Matala et Kokkinos Pirgos. Vous trouverez un large éventail d'oliviers, plantations de fruits, des canyons, des plages, des sites archéologiques et des monastères, qui sont vraiment un rêve. C'est un endroit parfait pour se détendre et aussi pour explorer la région de Phaistos.

Kokkino Pyrgos

à 4km distance

Il s’agit d’une grande plage de sable aux eaux peu profondes située près du village de pêcheurs nommé Kokkinos Pyrgos. C’est un lieu idéal pour les enfants, peu fréquenté par les touristes. C’est cependant un endroit très apprécié des autochtones. Pour encore plus d’isolement, préférez le côté Est de la plage. Il y a de nombreuses tavernes où vous trouverez du poisson frais et d’autres plats traditionnels grecs.

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Kommos Beach

à 6m distance

Profitez de l’infini d’une plage de sable vierge. Si vous recherchez la beauté naturelle et le calme, la plage de Komos est un superbe secret bien caché, une côte de sable doré et des eaux bleues cristallines. Elle est considérée comme l’une des plus belles plages de nudistes. Ces sites de ponte de la tortue marine (sable des plages de Komos, Matala, Kokkini Ammos) sont protégés dans le cadre du réseau Natura 2000 et contrôlés chaque année par l’organisme Archelon (organisme protégeant la tortue marine). Le paysage vu de la plage est également fascinant. On voit de loin les îles arides de «Paximadia » et le mont mythique de Psiloritis. De 1800 à 1200 environ avant JC, Komos-Matala était l’un des deux ports de Phaistos, avec un palais minoen fait d’un ensemble de pierres monumentales entouré d’une cité dont les ruines constituent aujourd’hui un site archéologique considérable. Les fouilles effectuées en 1976 par une équipe d’archéologues de l’Université de Toronto ont mis au jour une remarquable découverte archéologique. Le site se trouve à peine à quelques mètres de la côte. Les vestiges les plus importants qui datent de 1500 avant JC se trouvent au Musée Archéologique d’Iraklion. Divers objets qui y ont été découverts viennent de Chypre, d’Égypte et de Sardaigne. Matala dans le sud de la Crète Matala à 10 km

Kalamaki

à 5km distance

Un petit village de pêcheurs au- dessus d’une grande plage en général très tranquille et de nombreuses tavernes pittoresques où vous pourrez déguster du poisson frais.

Kalamaki
Matala

Matala

à 10km distance

À Matala profitez de la mer en nageant devant les grottes habitées par les hippies dans les années 70. Une plage d’un décor naturel imposant de grottes s’enfonçant dans des rochers de grès, créées par la nature ou creusées par l’homme, offre à la région sa caractéristique la plus distinctive. Les grottes sont restées vides durant des milliers d’années jusqu’à ce que des hippies errants les découvrent et, pendant un certain temps, en fassent leur demeure profitant de leur beauté naturelle exceptionnelle. Beaucoup ont suivi leur exemple comme Bob Dylan, K. Ritsards, Janis Joplin, Cat Stevens et bien d’autres. Leur mouvement, dès les années 60, a rendu Matala célèbre, alors que ce n’était jusque-là qu’un village de pêcheurs parcouru en 15 minutes. Il est devenu un bord de mer plein de vie, et où on pouvait séjourner à moindre coût. Même si l’idéal dont ils rêvaient ne s’est pas réalisé, ils ont été dédommagés par l’incomparable beauté des lieux si contraire à la notion de destruction et de guerre. Les grottes de Matala ont probablement servi d’habitation et de lieu d’adoration pendant la préhistoire, tandis qu’aux 1er et 2ème siècles, on en a fait des tombes. Aujourd’hui, les grottes de Matala bénéficient de la protection du Service Archéologique. La côte de Matala était habitée depuis l’antiquité. C’était le port de la Phaistos Minoenne et plus tard celui de la Gortyne antique en périodes hellénistique et romaine. Des ruines de la cité antique sont encore visibles au fond de la mer, la ville ayant été immergée il y a bien longtemps. Il existe, au sud de Matala, un rocher qui offre une vue panoramique du golfe de Messara. Ce rocher émerge des eaux qui, au fil du temps, en ont détaché un grand morceau pour former une grotte naturelle qui offre un refuge aux pigeons sauvages et au phoque méditerranéen. Avec les sites de Phaistos, d’Aghia Triada et de Gortyne si près de Voroi, ceux qui veulent rencontrer la Crète Minoenne pourront goûter aux joies du tourisme archéologique.

Royal Mansion of Agia Triada

Site archéologique

La «Villa Royale» d’Aghia Triada est un important site archéologique d’une beauté naturelle remarquable. Ce petit palais royal a été mis au jour par des archéologues italiens (1902-1914). Construit sur une colline aux alentours de 1600 avant JC et bénéficiant d’une incroyable vue, il constitue l’un des monuments les plus importants de l’architecture minoenne. On pense qu’il servait de résidence d’été au roi de Phaistos. À l’époque géométrique (8ème siècle avant JC) la villa était un lieu d’adoration, alors qu’à l’époque hellénistique (4ème-1er siècles avant JC) on érigea un sanctuaire dédié à Zeus. On trouve au Musée Archéologique d’Iraklion d’importants vestiges découverts dans ces lieux (villa-habitations-cimetière) : des vases à reliefs représentant l’adoration aux morts, des fresques ornées de lys et bien d’autres objets. Cependant, le plus remarquable et le plus intéressant à de nombreux points de vue est le célèbre sarcophage en calcaire peint qui constitue l’unique exemple de sarcophage en pierre ornée de dessins.

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Phaistos Palace

Phaistos Palace

Site archéologique

Deuxième plus importante ville minoenne après Cnossos (2000 avant JC), construite sur une petite colline donnant sur la vallée de Messara, entourée des montagnes Psiloritis-Asterousia-Lassithiotika. Elle fait partie des trois villes importantes fondées en Crète par Minos. Selon la mythologie, le roi de Phaistos était Rhadamanthe, fils de Zeus et frère de Minos. On trouve la première référence à Phaistos chez Homère (L’Iliade et l’Odyssée) en tant que cité qui, avec d’autres cités crétoises, a participé à la campagne des Achéens contre Troie (Guerre de Troie) sous le commandement d’Idoménée. Grâce aux fouilles commencées par F. Halbherr en 1884 puis poursuivies plus tard par l’École Archéologique Italienne avec F. Halbherr et L. Pernier, des éléments ont été découverts sur l’histoire de Phaistos. On y trouve des traces d’habitation dès la période néolithique-apogée en 3000 avant JC. (Début de l’époque minoenne 2600 avant JC.) Le premier palais fut érigé en 2000 avant JC et fut détruit par un séisme en 1730, tout comme Cnossos. C’est à un palais encore plus majestueux que le premier, reconstruit sur ses ruines, qu’appartiennent la plupart des restaurations qu’on peut admirer aujourd’hui, tandis qu’on y a découvert également plusieurs parties du premier palais. Après la destruction du palais (15ème siècle avant JC) la ville de Phaistos continue à être habitée (Période minoenne-Époque géométrique) et connaît une nouvelle apogée. C’est une ville riche, puissante, dotée d’une importante population et disposant de sa propre monnaie. Elle était pourvue de deux ports (Matala-Komos). Lors des années historiques, le temple de Rhéa est bâti au sud de l’ancien palais. Au milieu du 2ème siècle avant JC (160 avant JC), la ville fut ravagée, perdit sa puissance et tomba sous le joug de la proche Gortyne. Parmi les vestiges mis au jour se trouvent les célèbres poteries colorées de Kamara. C’est aussi là qu’on a découvert le fameux «disque de Phaistos» sur lequel sont gravés des signes, un genre d’écriture restant inconnu encore aujourd’hui.

Gortyna

Site archéologique

La capitale romaine de la Crète ayant une histoire ininterrompue de 6000 ans. Elle a pris son nom de Gortys, fils de Rhadamanthe. C’est l’un des premiers endroits où des fouilles ont été menées (1898-1940) dont on peut admirer certaines trouvailles importantes au Musée Archéologique d’Iraklion. Habitée dès la fin de la période néolithique (5000 avant JC) et par la suite à l’époque minoenne, c’est en 160 avant JC qu’elle succède à Phaistos en tant que puissance dominante. Après la conquête romaine de la Crète en 67 avant JC, elle est devenue capitale de la Crète, prenant la place de Cnossos, et l’est restée jusqu’à la conquête arabe, en 828 après JC, date à laquelle la capitale a été déplacée à Handakas (aujourd’hui Iraklion). Elle a atteint le plus haut point de son apogée au 2ème siècle après JC, jouissant d’une vaste étendue et d’une importante population. Sur le site archéologique de Gortyne se trouve la basilique de Saint Tite, l’un des monuments les plus imposants de l’architecture byzantine (6ème -7ème siècles après JC), l’Odéon, et la grande épigraphe des lois de Gortyne, la plus grande découverte archéologique du siècle dernier. Il ne s’agit pas simplement des lois d’une cité crétoise mais bien du plus ancien code du droit grec. Au fond du site archéologique se trouve le «platane au feuillage persistant» (espèce rare) où, selon la mythologie, Zeus et Europe se sont unis pour donner naissance à Minos, Rhadamanthe et Sarpédon. À voir également: statues romaines (1er-3ème siècles après JC), le temple dédié à Apollon (7ème siècle après JC), centre religieux de la cité jusqu’à l’adoption du christianisme. Près du temple se trouve un sanctuaire, unique en Crète, dédié aux divinités égyptiennes Isis et Sarapis.

Gortyna